L’eau est la substance la plus surveillée avec des normes souvent supérieures aux eaux en bouteille. Pourquoi ne pas faire confiance aux pouvoirs publics ?
On pourrait faire confiance aux pouvoirs publics s'ils disaient la vérité au lieu d'avoir recours aux manipulations du marketing. Faire croire qu'une eau simplement "potable" est d'excellente qualité est l'un des scandales majeurs de l'eau.
La potabilité est liée au respect de normes mais ces normes se dégradent ! En France, le nombre de paramètres qualitatif est ainsi passé entre 1989 et 2003 de 63 à 48 dont 26 paramètres chimiques soit, rapportés aux quelques 143 000 substances chimiques présentes en Europe, un taux de contrôle mirifique de moins de 0,02% !
Les seuils de tolérance sont également régulièrement augmentés : cinq fois plus pour les pesticides depuis 2011, vingt fois plus pour les nitrates depuis 1920 (50 mg/l en Europe, 40mg en Suisse).
La teneur maximale en minéraux est quant à elle passée de 500 mg à 1500 mg/l en 1961 puis à tout ce que l’on veut depuis la Directive européenne.
Il y a enfin des normes incompréhensibles, comme par exemple les 200 mg de sodium autorisés alors que les eaux de surface dépassent rarement les 20 mg… Serait-ce par hasard pour ne pas nuire au très lucratif business des adoucisseurs à sodium ?
Au final, les normes relèvent en effet moins de considérations de santé publique que de considérations industrielles, techniques et/ou économiques: il y a ce que les industriels peuvent respecter sans trop de difficultés, ce que les technologies actuelles permettent de mesurer, ce qui arrange et ce qui ne revient pas trop cher, sachant que la majorité de l'eau "potable" est utilisée pour l'agriculture, l'industrie ou nos toilettes !
On pourrait faire confiance aux pouvoirs publics s'ils disaient la vérité au lieu d'avoir recours aux manipulations du marketing. Faire croire qu'une eau simplement "potable" est d'excellente qualité est l'un des scandales majeurs de l'eau.
La potabilité est liée au respect de normes mais ces normes se dégradent ! En France, le nombre de paramètres qualitatif est ainsi passé entre 1989 et 2003 de 63 à 48 dont 26 paramètres chimiques soit, rapportés aux quelques 143 000 substances chimiques présentes en Europe, un taux de contrôle mirifique de moins de 0,02% !
Les seuils de tolérance sont également régulièrement augmentés : cinq fois plus pour les pesticides depuis 2011, vingt fois plus pour les nitrates depuis 1920 (50 mg/l en Europe, 40mg en Suisse).
La teneur maximale en minéraux est quant à elle passée de 500 mg à 1500 mg/l en 1961 puis à tout ce que l’on veut depuis la Directive européenne.
Il y a enfin des normes incompréhensibles, comme par exemple les 200 mg de sodium autorisés alors que les eaux de surface dépassent rarement les 20 mg… Serait-ce par hasard pour ne pas nuire au très lucratif business des adoucisseurs à sodium ?
Au final, les normes relèvent en effet moins de considérations de santé publique que de considérations industrielles, techniques et/ou économiques: il y a ce que les industriels peuvent respecter sans trop de difficultés, ce que les technologies actuelles permettent de mesurer, ce qui arrange et ce qui ne revient pas trop cher, sachant que la majorité de l'eau "potable" est utilisée pour l'agriculture, l'industrie ou nos toilettes !